Euroscola online au lycée du Val de Saône
Rassemblés en salle polyvalente pour la matinée, les deux classes de futur(e)s eurocitoyen(ne)s ont assisté à des présentations et des échanges animés par Roberta Metsola, présidente du Parlement européen et le personnel de l’institution strasbourgeoise.
Euroscola permet en effet à des jeunes âgés entre 15 et 18 ans de se mettre dans la peau d’un(e) eurodéputé(e) le temps d’une journée pour échanger sur une thématique d’actualité traitée par le Parlement.
Fonctionnant de façon hybride depuis 2021, plus de 700 élèves étaient présents à ce moment dans l’hémicycle et pratiquement le même nombre assistaient à distance, comme les élèves du Lycée du Val de Saône.
Nos élèves ont ainsi pu assister et échanger avec différents intervenants tels que Martin Hojsík, vice-président slovaque du Parlement européen affilié au groupe Renew Europe. Spécialisé dans la finance durable, la transition énergique et l’économie circulaire, il a rappelé l’importance de voter aux élections de juin prochain, lui qui est né dans un pays où la démocratie n’existait pas avant 1989 et vivant dans un monde où de nouveaux enjeux se posent.
Via la plateforme Slido, slovaque elle aussi, les élèves ont pu poser des questions et voter pour celles auxquelles M. Hojsík allait répondre.
Après cette présentation générale, vint le temps de la thématique de la journée : « La protection des droits humains et la solidarité : l’ambition de l’UE vers un monde de liberté, de sécurité et de justice ». Animée par Stefan Krauss, directeur de l’Unité d’action pour les droits humains au Parlement européen, cette séance visait à interagir avec les jeunes eurocitoyen(ne)s sur des questions telles que les défis posés à nos démocraties par l’intelligence artificielle, l’indépendance des médias, la montée des extrêmes mais aussi insister sur l’action citoyenne, les projets mis en place par l’Union européenne et l’engagement de ses institutions pour la défense des libertés.
Ceci fut également l’occasion de rappeler que l’UE ne s’occupe pas de tout, par exemple de la tenue de compétitions sportives, mais qu’elle dépend de l’implication des citoyens et des gouvernants européens pour agir.
Ainsi, chaque Etat membre dépense annuellement moins de 1 % de son PIB pour financer l’Union européenne (21,6 milliards d’euros prévus en 2024 sur un budget de près de 360 milliards), argent servant à financer des programmes tels que Erasmus+, la protection des produits français, l’agriculture, etc.
Très dense, cette matinée s’est conclue par l’Ode à la Joie, l’hymne européen, qui a retenti dans l’hémicycle et dans les lycées participant à cet événement.